Ateliers de danse hip-hop et paysage urbain, proposé par Boxcrew. Cet atelier inclusif, adapté à tous les âges, et tout public, encourage les échanges intergénérationnels et propose aux participant·e·s une introduction à la danse hip-hop.

Un atelier participatif de création textile où chacun·e peut repartir avec une pièce unique !
À partir de textiles de seconde main, le public est invité à expérimenter la technique de la sérigraphie lors de cet atelier encadré. Chacun·e réalise sa propre impression, sur le support de son choix. Des t-shirt et tote bags de seconde main seront proposés à la vente, mais tout support plat convient.

Impression à 5€
Impression + pièce (parmi notre stock de t-shirt et sacs de seconde main) à 10€

Lieu : Maison de quartier Lounès Matoub, Place de la République, Montreuil

Description : Un et Plus d’Un est une création artistique collective, participative et évolutive, mêlant arts visuels, sonores, performatifs et textiles. Portée par Claudia Washington, en partenariat avec la Maison de quartier Lounès Matoub, elle s’inscrit dans une dynamique de transformation sociale liée au renouvellement du projet social absoOLUument (anagramme de Lounès Matoub). Fondé sur un processus collaboratif, le projet valorise les compétences des artistes intervenants à la Maison de quartier et implique les publics de tous âges autour de quatre unités créatives (graphique, audiovisuelle, corporelle et textile), dans une démarche interculturelle, intergénérationnelle et inclusive. L’initiative artistique incarne l’approche participative du renouvellement du projet social de la Maison de quartier, visant à évaluer les actions menées et à adapter les futures orientations en lien avec les évolutions du territoire. Un et Plus d’Un devient ainsi l’expression artistique de cette démarche, qui explore la portée de chaque geste individuel dans un idéal collectif. Un et Plus d’Un interroge les rapports entre l’intime et le collectif, l’unicité et la multiplicité, l’infime et l’immense, tout en ancrant les créations dans les réalités du territoire.

Artistes intervenants : Tessa Orcel-Gomez ; Émilie Granjon ; Pablo Delgado ; Coralie Bouvet.
Avec le soutien de l’équipe de la Maison de Quartier Lounès Matoub : Sophie Legoux-Callaf ; Vanessa Chapuis ; Loïs Boinet ; Eva Grillenzoni ; Ali Misbah ; Zoé Rehahla et Kahina Lefki.

Lieux : Montreuil et Paris

Description : Accueil artistique mené par Claudia Washington auprès des femmes à la Maison de quartier Lounès Matoub. Lors des rencontres hebdomadaires, organisées pendant les temps d’accueil enfants-parents, les participantes explorent ensemble des moments de jeu libre, d’expression plastique, de parole et d’écoute. À partir d’un dessin d’enfant, les femmes créent des doudous uniques et donnent contour à une forêt imaginaire où ces aimables espèces trouvent refuge.
Ce processus de création artistique ouvre un dialogue entre expressions plastiques et procédés artisanaux, pratiqués ou connus des femmes accompagnées de leurs enfants au sein des accueils. Il valorise à la fois la mémoire émotionnelle et les compétences techniques des participantes, ainsi que le vécu collectif des accueils. C’est un travail cumulatif à chaque rencontre, de nouvelles idées, essais et ébauches s’ajoutent, jusqu’à faire émerger ce qui deviendra l’œuvre — notamment ce qui persiste et revient comme un élément singulier et marquant. L’une des thématiques proposées traitait de l’évolution des plantes, de la graine au fruit. Un jour, nous travaillions sur ce sujet dans une très grande feuille au sol avec des matériaux de dessin et des morceaux de tissus. Un enfant dessine au pastel un hibou niché dans le trou d’un arbre qu’il vient de tracer. Sa mère vient y ajouter sa touche personnelle, ce qui déplaît à l’enfant au départ. Elle découpe alors un petit cœur rouge dans l’un des tissus et, après l’accord de son enfant, le colle sur le corps du hibou. Finalement, cette rencontre entre mère et enfant, cette création partagée, ce dessin/collage est devenu la base de l’installation Et peu à peu, plusieurs. Pour valoriser ce moment d’affirmation individuelle et de complicité entre mère et enfant, de réflexion et d’expression plastique, nous avons décidé de fabriquer artisanalement des peluches hiboux. Le dessin original a été transformé en patron et a inspiré la palette de couleurs des tissus, aux textures variées, choisis pour donner forme aux doudous. L’expérimentation des dessins en grand format s’est poursuivie : arbres et arbustes ont été tracés pour composer la forêt abritant les hiboux.

La Maison Des Petits du CENTQUATRE-PARIS : 
Responsable : Nicole Roux
Accueillante plasticienne : Claudia Washington
Accueillante psychologue : Reine Haumont

Maison de quartier Lounès Matoub :
Directrice : Sophie Legoux-Callaf
Coordinatrice familles : Vanessa Chapuis

Lieu : Magny-en-Vexin
Description : Ce premier atelier a marqué le lancement concret de La Naine Rouge, projet textile et spatial imaginé par les trois artistes du collectif MAJ (Margot Lacombe, Amélie Cooper et Jessica-Phoëbe Mulindahabi). Organisée dans un environnement rural à Magny-en-Vexin, cette session de trois jours a permis de poser les fondations matérielles et symboliques de l’œuvre.

L’objectif principal de ce temps de travail était la fabrication de la structure centrale : une étoile à cinq branches, pensée pour dialoguer avec l’architecture industrielle de Mozinor. Les artistes ont défini ensemble les dimensions de chaque branche (170 x 90 cm), en fonction des contraintes de l’espace d’exposition et des 7 mètres de tissu disponibles. L’assemblage complet de l’étoile a été achevé au cours du week-end, scellant la première étape d’un processus de création collective.

En parallèle, un nuancier de teinture a été élaboré à partir de divers pigments naturels et synthétiques. Ce travail préparatoire permet de penser la mise en couleur comme une strate esthétique et narrative à part entière, en lien avec le titre du projet.

La suite de l’atelier consistera à teindre l’étoile en rouge selon les résultats du nuancier, puis à expérimenter des systèmes d’accrochage afin de concevoir une mise en espace adaptée au site.

Lieu : Mozinor, Montreuil
Description : Photographie, argentique et numérique, atelier animé par Yanis Housen.

Destiné à un public de jeunes artistes, cet atelier propose une exploration de la photographie analogique. Dans le cadre inspirant de Mozinor, les participant·e·s sont invité·e·s à expérimenter différentes techniques de prises de vue, de développement, de tirage et de manipulation d’images.

L’atelier offre un espace d’apprentissage libre et critique : introduction à la chambre noire et au labo photo, travail autour de la composition, de la lumière, de la narration visuelle et de la matérialité de l’image.

Guidé·e·s par le photographe Yanis Houssen, les participant·e·s aiguisent leur regard tout en acquérant des savoir-faire techniques. L’atelier favorise également les échanges collectifs et l’autonomie artistique, avec des temps de réflexion sur les usages contemporains de l’image, ses supports, sa mémoire, sa charge esthétique ou politique.

Lieu : Aincourt
Description : Érigé dans les années 1930 au cœur du Vexin, le sanatorium d’Aincourt est un chef-d’œuvre de l’architecture moderniste. Conçu par les architectes Edouard Crevel et Paul Decaux, il incarne les idéaux hygiénistes de l’époque : lumière, calme, contact avec la nature. Son bâtiment en béton armé, linéaire et fonctionnel, doté de grandes terrasses pour s’exposer au soleil, s’étire dans un parc boisé. Il sera réquisitionné entre 1940 et 1942 pour devenir un camp d’internement, avant de retrouver (partiellement) ses fonctions initiales, puis de connaitre la désaffection et un lent déclin.

L’architecture expérimentale, le béton, la végétation, une ambition visionnaire, sont autant de caractéristiques communes au Sanatorium d’Aincourt et à Mozinor. Les deux bâtiments – l’un paquebot, l’autre vaisseau –, longtemps délaissés, suscitent aujourd’hui un regain d’intérêt artistique, patrimonial et poétique.

Le projet rend hommage à un homme – un père, un ami, un compagnon de recherche créative – qui a vécu en lisière de la forêt dans une ancienne maison attribuée à l’origine aux médecins du sanatorium. Ce lieu singulier, à la fois ancré dans la réalité et chargé d’imaginaire, devient ici le vecteur d’une mémoire intime. La maison, poreuse, laisse filtrer les échos du monde extérieur, tout en berçant ses occupants dans le cocon qu’elle incarne. 

Dans ce cadre propice, un atelier transdisciplinaire est mené en partenariat avec Arterritoires et Communexpo, sous l’égide de Marie Czapska. Animés par de jeunes artistes et des proches, ils visent la création d’une œuvre collective in situ, pensée comme un dispositif de redéfinition sensible du lieu. Entre pratique collaborative, art contextuel et fabrique de récits, ces moments favorisent une réappropriation poétique et critique de l’espace, au croisement de la mémoire, du paysage et de la fiction sociale. Une sélection des œuvres réalisées sera présentée lors de la manifestation Mozin’Arts 2025. 

Lieu : Mozinor, Montreuil
Description : Cet atelier artistique d’été invite des enfants de 7 à 12 ans à explorer le bâtiment emblématique de Mozinor à Montreuil à travers une aventure immersive mêlant photographie argentique, écriture, collage, son et création plastique. Il est mené par Véronique Bourgoin avec Marius Chudeau et Anaïs Papazian.

Pensé comme un laboratoire de création en plein air, l’atelier transforme les toits, les jardins suspendus et les espaces industriels de Mozinor en terrain de jeu sensoriel et poétique. Pendant cinq jours, les enfants développent leurs imaginaires en s’inspirant de l’architecture, de l’histoire ouvrière du lieu, et de ses métamorphoses. À travers une approche collective et expérimentale, ils deviennent à leur tour bâtisseur·euse·s d’utopies visuelles. Ce projet artistique, sensible et interdisciplinaire, permet une transmission originale du patrimoine montreuillois, en lien avec l’exposition Quel Travail au Centre Tignous d’Art Contemporain.