Artistes 2025
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Neïl Beloufa
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Yse Bonachera
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À travers cette installation, l’artiste explore la multiplicité des significations associées aux portes, envisagées comme autant de seuils, de barrières ou de révélateurs. En détournant des objets du quotidien, Timon Bresson interroge les mécanismes de construction symbolique que l’humain projette sur son environnement, entre besoin de contrôle, obsession du territoire et formes d’absurdité codifiée. Les portes deviennent ici métaphores d’un monde anthropisé à l’extrême, régi par l’égoïsme humain, où se mêlent la volonté de se protéger, de se dissimuler ou de s’exposer.
Sans condamner l’objet en tant que tel, l’artiste propose une réflexion sur la charge sémiologique de l’objet et sur les résonances communes entre des éléments en apparence disparates, réunis par une même logique de séparation et d’ambivalence.
Les portes, les portes, les portes
Timon Bresson
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Céline Brunko
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Sarah Bogner
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Erwan Boulloud
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Dédale et alchimistes
Véronique Bourgoin
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matali crasset
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Box Crew
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Gustave Cagani
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Flora Coupin
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Mona Daimallah
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Oscar Dahyot
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Apolline Destom
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}Ï{ : Duo Louise Boghossian et Romain Vasset
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Elouann Durieu
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Thomas Ellis
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Un rébus, une clé, un jeu de piste.
La Nuée (2024) compose les prémisses ou la conclusion du dialogue étroit établie avec Le Don (2024), ensemble composant un dyptique évoquant les liens en héritage, la transmission, la résilience, un souffle, un déshabillage sensible.
La Nuée
Mathilde Eudes
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Popline Fichot
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Alissa Gorshkova
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De la pâtisserie au psychisme.
À l’origine, une partie de cette sculpture, que j’ai travaillée entre 2019 et 2020, avait été imaginée pour une exposition en duo dans un espace désaffecté du 13 arrondissement de Paris. J’avais surtout envie de condenser des ressentis, des questionnements sur ma ville natale, qui, dès lors, m’étaient devenus problématiques. Peut-être était-ce une manière d’exorciser mes sentiments. Mes sculptures, faites sur de longues périodes, sont en partie habitées par ce principe. En 2020, je lui avais donné comme titre « Grand Paris » — une réaction épidermique à la basse estime que j’ai pour ce projet. La partie ronde devait contenir la force visuelle cachée de la porte de Montreuil. Quant à la partie haute, plus cubique, elle devait refléter les constructions rapides d’avant 2015 aux abords périphériques du 19ème. Ces deux blocs, aujourd’hui séparés et présentés sur une table, se transforment volontiers en ces formes «inclassables », monolithes, rochers, éruptions, qui jouent pourtant un rôle important dans les seconds plans des bulles de la bande dessinée Krazy Kat. (des formes que je travaillerai plus tard sur d’autres supports). Celles-ci ont un rôle secondaire. Un rôle qui me fait agréablement penser à mon statut d’artiste dans mon propre pays.
Contemplation.
L’accumulation de ces couches de peinture témoigne, dans sa fabrication, d’un plaisir du faire proche de la pâtisserie. Le geste — assez jouissif — de faire couler les substances acryliques, les pigments, compose naturellement le tableau de mon psychisme. Ici, le refus de créer une forme digeste est à son apogée.
C’est la seconde fois que je dois réfléchir à la position de cet objet pour le montrer publiquement. Cette fois sur le toit de Mozinor, qui porte un impressionnant passé.
L’objet original. Trop bavard dans sa ressemblance à un gâteau de cérémonie, je décide de le séparer de force. J’ai quitté Paris définitivement. Ce que je propose de montrer ici, ce sont des surfaces — couches, grilles, amas, pylônes, surfaces plastiques, bleu industriel, rouge brique, plexiglas, etc. Peu de fenêtres, et pas de porte. Un sol que j’ai foulé depuis le début des années 80. Le tout bourré de coton. Oh oui : névroses totalement assumées. Mais qui, une fois domptées — comme la solitude — permettent d’accéder à un monde plus complexe, et plus intéressant.
Table de dissection.
L’objet me suffit amplement pour créer. C’est la bonne hauteur. Une hauteur de négociation. Un élément à gauche, un autre à droite — tout dépend de quel côté on se trouve. Les yeux clos, on peut toucher et savoir directement de quoi il s’agit. L’objet est laid et encombrant. Il prend toute la place sur la table. D’une certaine façon, cette sculpture est une vision compressée, secrète, de ce que je considère — pour l’instant — de ma ville natale. Et comme je ne retiens rien, je continue.
Sans-titre (Grand Paris), 2019-2020 ; 2025
Josquin Gouilly-Frossard
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Guðný Guðmundsdóttir
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Yanis Houssen
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Anaïs Horn
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Vincent Jehanno
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Valérie Jouve
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Maya Kafian
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Sam Dahlia Koum
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Amalé Kouchelevitch
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Kaija Quatuor :
Camille Garin,
Madeleine Athané-Best,
Maëlle Desbrosses, Adèle Viret
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Maxime Laguerre
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Maciek Lasserre
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Jean-Louis Leibovitch
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Mona Lemaire
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Kotaro Lizuka
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MAJ est un collectif composé de Margot Lacombe, Amélie Cooper et Jessica-Phoëbe Mulindahabi. Il est né en mars 2025 au Salon Cinqcinq, où les trois artistes partagent leurs ateliers. MAJ est un collectif pluridisciplinaire : il réunit deux peintres et une sculptrice, les artistes pratiquent la peinture, sculpture, céramique et vidéo.
Les Naines
Collectif Maj
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Alix Marie
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Alioune Menard
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Lucie Mesuret
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Aya Metwalli
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Mirron Mitzkewitch
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Orphée aux Enfers
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Gilles Perez de la Vega
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Thibaud Perriard
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Frank Perrin
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Léonie Porcher
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Benjamin Remy-Gourreau
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Sarah Ringrave
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Thomas Rodriguez
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Ensemble de SABBAR
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Roxane Sauvage
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Céleste Schwartz
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Filippo Stravato
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Jeanne Susin
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Juli Susin
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Ferdinand Thomasson
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Lou & Damien Thonnard
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Elia Valet
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D’après Wikipédia « les Caprimugidae, ou Caprimulgidés en français sont une famille d’oiseaux constituée d’environ 95 espèces existantes d’engoulevents ». On fouille un peu et on apprend dans le journal Libération que « le mot caprimulgidé vient du latin caprimulgus, littéralement « suceur de chèvre ». Dans sa fameuse Histoire Naturelle, Buffon nous informe que « jadis les paysans croyaient que l’engoulevent, oiseau du crépuscule, pénétrait dans les étables à la nuit tombée pour sucer le pis des bêtes ».
L’engoulevent, primitivement, est un donc un oiseau, transformé par la croyance populaire en suceur de chèvres.
Clément Vercelletto, c’est dans Kaumwald que nous l’avons découvert, poussant avec Ernest Bergez musique de club, avant-garde et rumeurs folk imaginaires comme autant de grands cerceaux d’enfants gondolés ou bien servant d’accélérateur de particules aux chansons vernaculaires d’Estrémadure collectées par Marion Cousin. Depuis quelque temps on le reconnaît, entre autres, sous le nom de Sarah Terral en prise sauvage avec les synthés modulaires parmi les plus abrasifs, poétiques, lunatiques qu’on ait entendus depuis lurette. Depuis peu, il joue de la cornemuse (il ressemble à quelque chose comme un oiseau ténébreux soufflant dans une chèvre, si ça vous rappelle quelque chose).
L’Engoulevent est le premier disque à paraître sous son nom civil.
Entièrement composé sur un petit orgue électronique, à la fois pas mal brut, relativement complexe et dont les tuyaux ont été remplacés par des appeaux contrôlés via une interface MIDI (imaginé par le musicien puis fabriqué, réalisé par le luthier Léo Maurel), il a été enregistré dans trois lieux différents aux acoustiques contraires (d’un studio ultra-mat à « d’anciens silos à vin avec vingt secondes de résonance ».
De tout ce disparate naît pourtant une œuvre parfaitement cohérente, qu’on pourrait dire de musique contemporaine, mais que son auteur, plus géographe qu’historien, appelle « paysagère », serpentant agilement d’une composition à l’autre (six en tout) évoquant tout ensemble techno naine à bas pouls, musique trad des confins écoutée la tête sous l’eau, field-recording d’un territoire pour moitié inventé, théâtre pour l’oreille.
Vercelletto convoque ensemble, par la grâce des titres et des matières, parades animales (cui-cui) et propriétés minérales (La tourmaline), délinquance végétale (Le cœur pourri du taro, La grande berce), criques sableuses, pointes rocheuses et marais modestes (Hoëdic long). Tout en cliquetis, bruits de touches et pépiements de valves, polyrythmies sourdes, soupirs électroniques et haleines fantômes, L’Engoulevent donne à entendre la musique forcément inquiète, forcément féérique, de tout un tissu vivant et hypersensible : le nôtre.
Florian Caschera
L’Engoulevent
Clément Vercelletto
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Margot Wallard
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Claudia Washington
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Josef Zekoff
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Zig & Zig :
Marius Chudeau
& Chloé Duffaud
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