« Au-delà de sa réussite esthétique, une œuvre me paraît réussie dans sa capacité à générer de la descendance, pour moi, c’est le témoin de sa profondeur ». Diplômé de l’école Boulle en 1995, Erwan Boulloud acquiert un savoir-faire unique qu’il mettra au service de différents créateurs, puis dans la mise en espace de collections de grands musées tels le Louvre, le CNAM, ou le Musée d’Histoire Naturelle. En 2003, Erwan ouvre son propre atelier à Paris puis à Pantin. Là, commence la création, avec en préambule, un travail sur la matière : métal, bois, béton, verre ; minérale ou végétale ; brute, brûlée ou polie, décortiquée, reconstituée ; il cherche à en révéler la profondeur. Chaque création représente l’instantané d’une histoire en cours d’évolution où le mouvement est inscrit et perceptible. Des œuvres se succèdent, créant lignes, bifurcations, croisements, disparitions et mutations. Ses créations sont réalisées en pièce unique ou en quelques exemplaires numérotés.

Fondé par JH Engström et Margot Wallard en 2012, l’Atelier Smedsby est une école de photographie innovante qui se déroule sur un an. L’Atelier a été un des premiers de son genre à la fois en mettant en œuvre le format long terme et en offrant la possibilité aux participants de rester où qu’ils soient dans le monde, Le cours est en partie en ligne. Le programme est né des 20 ans d’ateliers à court terme qu’Engström et Wallard ont dirigés. Ils ont constaté que, souvent après la fin des ateliers, le travail venait tout juste de commencer et qu’un programme à plus long terme était nécessaire pour développer davantage le travail des participants.

Depuis 30 ans, la société Carrafont crée des prototypes et des maquettes pour les plus grands noms du monde de la cosmétique, des parfums, des produits de luxe, de l’industrie et du design. Carrafont a construit sa réputation sur le professionnalisme, l’innovation et son savoir-faire à la pointe de la technologie. En 2014, la société a été élue Entreprise du Patrimoine Vivant.

L’atelier mené par Claudia Washington à la Maison de quartier Lounès Matoub est organisé et soutenu par le CENTQUATRE-PARIS et Le fonds L’Oréal pour les Femmes. L’installation “Soupir” conçue lors de cet atelier sera montrée lors des journées Mozin’Art.

Le CENTQUATRE-PARIS est un espace de résidences artistiques, de production et de diffusion d’art pour les publics et les artistes du monde entier. Pensé comme une plateforme collaborative, il donne accès à l’ensemble des arts actuels : spectacles, concerts, expositions, ateliers et rencontres se croisent au travers d’une programmation résolument populaire, contemporaine et exigeante.

La Maison de quartier Lounès Matoub, centre social municipal agréé par la Caisse d’Allocations Familiales est un lieu ressource du quartier. Pour les habitants, c’est un outil pour l’animation de la vie sociale et culturelle, pour l’accompagnement des projets individuels et collectifs et pour favoriser l’accès aux droits de tous. La Maison de quartier Lounès Matoub est une structure ouverte à tous où bénévoles et professionnels développent des projets d’animation pour répondre aux besoins des habitants. L’atelier mené par Claudia Washington à la Maison de quartier Lounès Matoub est organisé et soutenu par le CENTQUATRE-PARIS et Le fonds L’Oréal pour les Femmes. L’installation “Soupir” conçue lors de cet atelier sera montrée lors des journées Mozin’Art.

Le Centre Tignous d’art contemporain s’affirme comme un espace de rencontres, d’échanges et de valorisation de la création contemporaine.
Ouvert à tous les publics et en accès libre, le centre propose des expositions, accueille des artistes en résidence, développe des projets hors les murs (notamment dans le 93), organise des événements et collabore régulièrement avec les structures culturelles du territoire. La médiation et l’éducation artistique sont au cœur de ses actions, avec l’intention de faire valoir les droits culturels de tous·te·s. Chaque année, quatre à cinq expositions collectives sont organisées avec une attention particulière portée sur la création artistique actuelle et la mise en lumière des artistes locaux. Les expositions sont conçues par des commissaires invité·e·s et peuvent parfois s’inscrire dans le cadre de manifestations nationales et européennes (Nuit Blanche, Journées Européennes du Patrimoine…). Autour de chaque exposition, une programmation gratuite est conçue et proposée en collaboration avec nos équipes, les artistes et commissaires : visites commentées, rencontres avec les artistes, tables rondes, performances, ateliers artistiques… Par le biais d’une résidence in situ axée sur la recherche et l’expérimentation artistique ancrée sur le territoire de la ville de Montreuil, le centre Tignous d’Art Contemporain soutient les formes artistiques novatrices. Cette résidence d’une durée de 6 mois vise à accompagner les artistes, notamment les jeunes artistes, dans le développement de leur travail, de les aider à la production de nouvelles œuvres et à leur diffusion. Cet espace de résidence est ouvert régulièrement au public en présence de l’artiste afin de permettre aux visiteurs de découvrir les étapes d’un travail Work in Progress et d’échanger avec l’artiste invité pour cerner le processus créatif en cours. Au terme des 6 mois de résidence, une exposition-restitution est notamment visible durant trois semaines au mois de juin et s’accompagne d’un objet éditorial qui retrace la démarche du projet et présente exposition-restitution proposée par l’artiste.

Le Chinois Montreuil est depuis 2012, un lieu de vie et de culture qui présente une scène musicale alternative. Son programme très éclectique (jazz, rock, punk, électro, musiques du monde…), propose également une large diversité de soirées, concerts, bals, DJ set. Le Chinois fédère à la fois habitants de Montreuil, des banlieues et de la capitale.

Cette année, dans le cadre du projet Mozin’Arts, Michel Poivert et le Collège International de Photographie crée un partenariat avec la Fabrique des Illusions et Véronique Bourgoin. L’Université d’été est accueillie à Mozinor. Un atelier photographique à la chambre sera proposé lors des journées Mozin’Arts par Alexandra Catière, et les artistes chercheuses boursières du CIP, Julie Rochereau et Marie Sommer, exposeront des travaux in situ.

Il s’agit de créer ex nihilo une institution entièrement dédiée à la conservation, l’expérimentation et la transmission de métier d’art photographique (tirage, impression). Construit à partir de la prise de conscience de la nécessité de sauvegarder des savoir-faire abandonnés de l’industrie de l’image, mais particulièrement prisés par la création artistique contemporaine, le projet du CIPGP a le souci de transmettre le patrimoine culturel immatériel photographique. Il montre une volonté de constituer un centre de formation et d’expérimentation, reliant histoire et prospective dans le monde des savoir-faire d’excellence de l’image : un conservatoire de la photographie pour transmettre des métiers, du laboratoire à l’atelier d’impression, et répondre aux besoins contemporains de se reconnecter à la matière et aux gestes de création. Le projet du CIPGP est pensé dans l’intérêt général et touche aussi bien les secteurs des métiers d’art de la création contemporaine et de l’éducation des publics. Il est accompagné depuis 2018 par un collège de fondateur et d’experts regroupant les acteurs publics et privés du domaine, et est soutenu par des financements également publics et privés. Soucieux de transmettre les connaissances pratiques permettant de pérenniser l’excellence d’un métier d’art, le conservatoire formera des artisans, des enseignants et des professionnels comme des amateurs. L’horizon culturel de ses savoir-faire ouvre à nombre d’activités dans les domaines éducatifs et artistiques comme commerciaux. Complément de formation aux écoles et aux professions de l’image, le conservatoire comme centre de formation proposera une offre technologique inédite grâce à son corps de sachant recrutés au plus haut niveau. Proche des artistes photographes les plus contemporains, le projet du CIPGP se propose de répondre aux besoins de la création actuelle en demande d’interaction entre tradition et expérimentation, en mettant à leur disposition un laboratoire de recherche en art doté des instruments de recherche reliant les technologies de pointe dans le domaine de l’image tangible et les procédés alternatifs croisant ainsi culture scientifique et artistique. L’esprit de la recherche est orienté depuis ses premières bourses en 2018 vers une conception écoresponsable de la production des images contemporaines. Soucieux de transmission aux publics des plus larges dans le respect des valeurs démocratiques prônées lors de l’invention de la photographie, le CIPGP propose une université libre et inclusive pour diffuser la culture photographique. Ces enseignements encouragent à se reconnecter autrement aux images, par le biais du travail de la main et de la connaissance de la matière.

Crash Magazine est un magazine indépendant fondé en 1998 par Frank Perrin et Armelle Leturcq. Crash est arrivé sur le marché français caractérisé par un élément de l’inattendu, rempli d’une volonté délibérée de changer les choses : avec sa mise en page singulière et son design minimaliste, il est constitué des défis avant-gardistes de notre société dont il cherche à souligner la beauté par des idées visuelles innovantes. Crash Magazine a été considéré comme une plateforme pour les talents émergents et son équipe est reconnue internationalement. Le magazine s’emploie à représenter les tendances culturelles de nos sociétés contemporaines principalement à travers le prisme de la mode et du cinéma. Crash a été reconnue comme la seule publication française qui ose mélanger la mode haut de gamme avec la culture urbaine, représentant une nouvelle génération de consommateurs qui à récemment émergée. Crash est installé dans la soucoupe du bâtiment Mozinor depuis juillet 2022.

Enzyme, est un bureau d’étude complet (ingénierie, CAO, calculs) et un atelier (usinage, impression 3D, métallerie, assemblage, finition) intimement liés, installés dans les vastes locaux de Mozinor, cité industrielle verticale située à Montreuil et unique en France.

EXPLOREPARIS.COM est un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) créé à l’initiative des agences départementales du tourisme du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis qui a pour objet la mise en commun de moyens et de compétences pour l’exploitation de la boutique en ligne exploreparis.com.

Grems Industry est un studio de création, mené par Michaël Eveno, qui est dirigé vers les marques ou les institutions souhaitant injecter une dynamique créative renouvelée à leurs projets, mettant ainsi en collaboration ces organismes avec artistes et artisans. De nombreux partenariats ont vu le jour, notamment avec Nike, le Voiron Jazz Festival, Honda, Slektion Studio, Bollé, Adidas / FCBG, Agence Amiko et Bnp Parisbas, etc. À travers les partenariats, Grems Industry participe à briser les frontières de l’art en explorant les possibilités créatives.

À la suite de cours donnés par Jacques Lecoq aux élèves architectes de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, un département scénographique parallèle à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq est imaginé en collaboration avec l’architecte Krikor Belekian. En 1977, le Laboratoire d’Étude du Mouvement (L.E.M.) ouvre ses portes à Paris. Ce laboratoire autonome de l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq, a été dirigé à partir de 1999, par Krikor Belekian et Pascale Lecoq, tous deux architectes scénographes. Ce département est depuis 2012 dirigé par Pascale Lecoq architecte plasticienne et scénographe.

Ce laboratoire propose une expérience pratique du corps et du mouvement et invite à explorer les frontières de l’invisible et les forces d’un espace. Se partageant entre cours de mouvement et séances d’atelier, le système pédagogique du L.E.M. vise à une compréhension nouvelle de ce qui nous entoure sous le prisme d’une analyse mécanique, dynamique, dramatique et poétique des mouvements du corps humain.

Jeanne Susin & Oleg Ossina

Musique électronique hybride, raffinée, sexy, insolente, violente, fragile. Incantations urbaines, urgentes. Berceuses d’amour, de métal. Les roses vont se mettre à pleurer.

Marion Hislen, fondatrice du festival « Circulation(s) » de la jeune photographie européenne, ancienne Déléguée à la photographie Ministère de la Culture, est actuellement responsable du Fonds de soutien à l’ADAGP et Présidente du Centre régional de la photographie (CRP) Hauts-de-France. Marion Hislen propose pour les journées Mozin’Arts une sélection de photographes : Sandra Calligaro, Bruno Fert, Julien Taylor, Nicolas Henry, Patrick Wack.

Spécialisée dans les domaines des traitements de surface mécaniques (Polissage), chimiques (Patines) et électrochimiques (Galvanoplastie) depuis 1946, la société PARANT MICHAUX FILTRIN, forte de son expérience, est à même de répondre à l’ensemble des demandes liées à ces applications très spécifiques.

Leurs activités sont très diversifiées (Monde de l’Art, Bijouterie, Rénovation, Bâtiment, Automobile, Aéronautique, Robinetterie, Instruments de Musique, Autres…). Chaque pièce métallique devant subir, avant son utilisation finale, un ou des traitement(s) mentionné(s) précédemment.
Leur souplesse leur permet de livrer en tout type de conditionnement .

Leur expérience leur permet d’apporter toutes les réponses aux interrogations de leurs clients et de les conseiller au meilleur de leurs intérêts.

L’imprimerie PPA (Groupe PPA-ESPRINT) accompagne depuis 30 ans les plus grandes maisons de luxe et les grandes marques de cosmétiques. À la fois agence de communication, bureau d’expertise, photograveur et imprimerie, l’imprimerie PPA offre un accompagnement complet dans la gestion de tous les projets. Le groupe est aussi l’imprimerie la plus performante d’Europe qui allie la culture de la qualité à des prix très compétitifs et au respect de l’environnement (certifications FSC, PEFC et Imprim’vert).

Prestimage met à profit son expertise et son savoir-faire pour réaliser des impressions d’images spécifiques créées par des artistes, destinées à être installées sur le site de Mozinor pendant les journées Mozin’Arts.

Depuis plus de 40 ans, Prestimage est la référence en matière d’impressions numériques grand format. Leurs équipements leur permettent d’imprimer sur presque tous les supports du marché et de vous accompagner dans tous vos projets. Leurs clients prestigieux font confiance à cette équipe de passionnés qui interviennent dans plusieurs domaines : signalétique, décoration et agencement d’espace, PLV et événementiel. La société dispose d’un parc de machines à la pointe de la technologie, installé sur un plateau de 1 000 m² avec une hauteur sous plafond de 6 mètres, un parking et un quai de chargement privatif. Prestimage, c’est aussi une culture de l’image, de la réactivité et du conseil.

Royal Book Lodge est un projet éditorial de livre d’artiste. Initié au début des années 1990 par les artistes Juli Susin et Véronique Bourgoin, le réseau international de collaborations autour de livres d’artiste se développe plus largement à partir du début des années 2000, dirigé par Juli Susin sous le nom de Silverbridge, ensuite sous le nom de Royal Book Lodge, ouvrant un vaste champ d’expérimentations en dialogue avec les artistes et auteur.ices tel.les que Raisa Aid, Kai Althoff, Abel Auer, André Butzer, Véronique Bourgoin, Gregory Cadars, matali crasset, Sara Glaxia, Guðný Guðmundsdóttir, Beate Gunther, Grems Supermicro, Popline Fichot, Tobias Hauser, Andy Hope 1930, Daniel Johnston, Dorota Jurczak, Jean-Louis Leibowitch, Anne Lefebvre, Birgit Megerle, Jonathan Meese, Roberto Ohrt, Oskar -Von-Miller Str. 16, Raymond Pettibon, Jason Rhoades, Julia Rublow, Ralph Rumney, Gianfranco Sanguinetti, Dmitri Susin, Jeanne Susin, Lucia Sotnikova, Angel Yegros, et les autres…

En 2023 le livre de recherche de l’historien de l’art John C.Welchman « Royal Book Lodge » est publié aux éditions Hatje Cantz. Ce livre présente la première étude approfondie de plus de 30 ans de l’activité collaborative réunie sous le nom de Royal Book Lodge. Il examine l’histoire et le contexte de ses diverses pratiques artistiques qui croisent des différents médiums tels que la photographie, la céramique, le film, la peinture, la sculpture et les installations, ayant comme centre névralgique le livre d’artiste, ainsi qu’un important édifice d’œuvres et d’archives. En 13 chapitres, l’ouvrage explore les diverses géographies culturelles et politiques de Royal Book Lodge, notamment dans la banlieue parisienne de Montreuil, Berlin, l’Europe de l’Est, Los Angeles, Paraguay, Islande, Italie etc., ainsi que dans les récits d’émigration et de voyages de ses protagonistes, à la lisière entre les époques. Il aborde les questions liées aux constructions de la fiction, de l’autobiographie ; la relation de Royal Book Lodge avec certaines figures des avant-gardes historiques ; les notions du contrôle à distance, l’archéologie de la violence et du potentiel de l’art comme ”trousse de secours”. 

Le Théâtre Municipal Berthelot Jean-Guerrin revendique une programmation pluridisciplinaire destinée à tous les publics : théâtre, danse, jeune public, concerts, projections, performances, conférences, avec l’ambition de s’ouvrir à de nouvelles esthétiques. Ce théâtre municipal, s’affirmant en tant qu’infrastructure d’accueil et de soutien à la création théâtrale « d’aujourd’hui »,  s’envisage comme un lieu de découverte, d’accompagnement à la création favorisant l’émergence artistique, un lieu de soutien à la diffusion et qui permet une rencontre entre les pratiques amateurs et professionnelles. Le théâtre Berthelot est aussi un plateau pour la danse (contemporaine, culture urbaine…). Il est également un lieu pour le jeune public (Festival Marmoe, Mois de la petite enfance, Contes en stock, séances scolaires et tous publics) et se veut globalement être un théâtre public de proximité favorisant l’accessibilité à tous les publics.
Le théâtre développe des partenariats avec d’autres services municipaux ou intercommunaux, des structures culturelles (les bibliothèques de Montreuil, la Maison Populaire, les Instants chavirés, Espace Comme Vous Emoi, Le cinéma Le Méliès, le Nouveau Théâtre de Montreuil, entre autres), des collectifs d’artistes. Nous travaillons ensemble pour la mise en œuvre d’un nouveau projet, ouvert, s’appuyant sur une inventivité partagée, prolongeant ainsi une des caractéristiques artistiques de Montreuil en phase avec la création
de son temps et dans une inventivité renouvelée.